La Transition se précise selon les leaders de l’Opposition

169

De nombreux leaders de l’Opposition ne jurent que par la transition pour trouver une issue à la crise électorale.La correspondance du président du Conseil Electoral Provisoire (CEP) au Chef de l’état annonçant l’impossibilité de respecter le 7 février pour l’entrée en fonction d’un nouveau chef d’état a provoqué une nouvelle offensive des promoteurs de cette option. Le secrétaire général de la Fusion des Sociaux démocrates, Rosemond Pradel, soutient que son parti entend soumettre une proposition pour la formation d’un gouvernement de transition.Il n’est pas particulièrement attaché aux formules prévues dans ces circonstances dans la constitution amendée. De plus M. Pradel estime qu’il ne vaut plus la peine de tenter des efforts pour respecter la date du 7 février pour l’entrée en fonction d’un chef d’état.Il juge que ces efforts depuis 30 ans n’ont pas permis de réaliser des progrès dans la démocratie. Cet avis est partagé par le candidat à la présidence de l’Organisation du peuple en Lutte (OPL), Sauveur Pierre Etienne.Il souhaite la formation d’un gouvernement de transition qui aura la mission de réaliser les élections dans un court délai.Pour le professeur Etienne, le nouveau chef d’état doit être investi dans ses fonctions le 29 mars, jour anniversaire de la Constitution de 1987. D’autres leaders de l’Opposition au sein du G 8 notamment avaient plaidé pour une transition. Les avis sont partagés sur la formule qui doit être adoptée.Certains dirigeants de partis politiques dont André Victor du Moppod soutiennent qu’il faudrait une transition de deux ans pour s’attaquer aux problèmes structurels de la nation. LLM / radio Métropole Haïti

Publicité