La validité des résultats du scrutin est contestée par certains candidats

Les conseillers électoraux viennent de créer une nouvelle controverse autour du processus électoral. Le refus de 4 conseillers, pour la plupart réputés proches de l’Inité, de signer les résultats finaux du premier tour a offert une nouvelle occasion à des candidats de contester les résultats. Le porte parole du CEP, Richard Dumesle, n’a pas répondu hier à une convocation du Parquet, résultant d’une démarche des avocats de Jean Henry Céant et Yves Christallin.L’avocat Newton Saint Juste soutient que les résultats sont nuls puisque l’acte administratif du CEP n’a pas été approuvé par au moins 5 membres du conseil d’administration du CEP.Il rappelle que seules les décisions du BCEN ne sont susceptibles d’aucun recours.De plus le juriste rappelle qu’au regard de l’article 177 de la loi électorale, les résultats définitifs doivent être publiés dans le journal officiel Le Moniteur dans les 10 jours après la proclamation des résultats.Cet avis n’est pas partagé par le sénateur Youri Latortue pour qui seuls les résultats définitifs du second tour doivent être publiés dans le journal officiel. Cette procédure étant indispensable pour l’entrée en fonction des élus.De son coté, l’ex président du CEP, Max Mathurin, assure que les résultats du premier tour des législatives n’avaient pas été publiés dans le Moniteur en 2006.Les résultats de février 2011 sont annulables, martèle M. Mathurin faisant remarquer que les conseillers contestataires peuvent provoquer l’annulation des résultats. Il souligne que le non remplacement de Enel Desir est à l’origine de la situation inédite de 4 voix pour et 4 contre.Toutefois les conseillers contestataires n’avaient pas envisagé de dénoncer les résultats. Ginette Chérubin et Jean Telev Pierre Toussaint seraient impliqués dans les préparatifs pour le second tour. Cette nouvelle dissension au sein du CEP a ravivé les critiques de certains candidats qui ne cessent de réclamer des modifications au sein du CEP. Des membres des staffs de Mirlande Manigat et Michel Martelly ont appelé à des changements au sein du CEP. LLM / radio Métropole Haïti

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