L’insécurité a de sérieuses répercussions sur la vie nocturne, déplorent certains secteurs de la vie nationale tels la musique, la restauration et l’hôtellerie. La vie nocturne en Haïti n’est plus qu’elle était il y a de cela quelques années. Des boites de nuit, des restaurants, des hôtels sont quasi déserts le soir et ceux qui les fréquentent sont peu nombreux et consomment moins. Ajouté à cela, même les promoteurs de bal n’organisent presque plus de soirées dansantes. Invités à la rubrique Le Point de Métropole ce vendredi, Joseph Zenny du groupe Kreyòl La, Daniel Soupper responsable de Fior Dilate et Christian Fombrun, représentant de l’hôtel Decameroun ont regretté que la conjoncture politique actuelle soit la cause de cette situation. Un constat inquiétant, de l’avis du musicien-chanteur Ti Djo Zenny du groupe Kreyòl la qui en profite pour pointer du doigt les acteurs politiques comme étant les principaux responsables de cette situation. Un point de vue que partage le responsable du restaurant Fior Dilate, déplorant au passage que les fêtards craignent de sortir la nuit de peur d’être victime de l’insécurité. Notons que des voix continuent de s’élever pour dénoncer la recrudescence du phénomène de l’insécurité au niveau de la région Métropolitaine de Port-au-Prince. EJ/Radio Métropole Haïti