Le Sénat haïtien s’apprête à tourner une page de son histoire après la séance en assemblée nationale du lundi 14 mai 2012.Après le départ des 10 sénateurs, dont certains leaders influents, de nouveaux leaders devront émerger parmi les pères conscrits. Même si l’ex sénateur Joseph Lambert et plusieurs de ces collègues envisagent de revenir, ils devront patienter jusqu’à la tenue de nouvelles élections.Interrogé sur les difficultés que le gouvernement Lamothe pourrait confronter après le départ de 10 membres de sa majorité parlementaire, le sénateur Lambert a souligné que les sénateurs ayant ratifié la politique générale de M. Lamothe seront toujours majoritaires. Il s’agit en réalité d’une majorité relative avec 11 élus. Lors du vote de l’énoncé de politique générale 20 sénateurs plus le président étaient présents dans la salle. Aucun des deux groupes ne pourra organiser une séance sans au préalable réaliser un compromis puisqu’il faudra un quorum de 14 sénateurs. Hier jeudi le vice président du Sénat, Andrice Riché (OPL) a dénoncé des tractations visant à rendre le grand corps dysfonctionnel. Il croit savoir que certains sénateurs pourraient présenter leur démission afin de paralyser le Sénat. Indigné le sénateur Riché annonce qu’une rencontre importante doit avoir lieu après la séance en assemblée nationale afin que les élus de toutes les tendances puissent faire valoir leurs points de vue. Cette rencontre permettra d’évaluer la fidélité des sénateurs a leur institution, a insisté M. Riché.Une fois de plus le vice président du Sénat a fait état de rumeurs de pots de vin alloués à certains élus pour la ratification de la politique générale du Premier Ministre. LLM / radio Métropole Haïti
L’absence d’un tiers des membres nuira au bon fonctionnement du Sénat
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