Les avis des acteurs politiques divergent sur le statut de l’accord du 11 janvier en raison du dysfonctionnent du Parlement. L’accord paraphé entre le chef de l’état, l’opposition radicale et d’autres formations politiques modérées avait pris en compte la participation du Parlement dans les efforts pour trouver une solution à la crise. Les 4 partis politiques Fusion des sociaux démocrates, Inité, Kontra Pep et Haïtiens pour Haïti ont paraphé l’accord qui définit les modalités de formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP) et la mise en place du gouvernement de consensus. Le secrétaire général de Haïtiens Pour Haïti, Jonas Coffi, soutient que l’accord reste debout même après le départ de la 49 eme législature.Nous n’avons pas signé un accord avec le Parlement, a-t-il expliqué. Cet avis est partagé par Jean Henry Céant de Renmen Haïti.Il soutient que l’accord stipule que le président Martelly pourra édicter uniquement des décrets nécessaires à l’organisation des élections.Selon M. Céant il faudra notamment un décret sur la loi électorale et un autre sur le budget de la république. Cependant Rosemond Pradel, secrétaire général de la Fusion, s’est gardé d’exprimer une position sur la validité de l’accord du 11 janvier.Pour lui les 4 entités de l’opposition radicale devraient se concerter afin d’exprimer une position commune sur le dysfonctionnement du Parlement et ses conséquences. L’accord du 11 janvier a été signé entre le chef de l’état, le parti présidentiel PHTK, des formations politiques de l’opposition radicale et d’autres partis politiques modérés. LLM / radio Métropole Haïti
L’accord du 11 janvier préoccupe les acteurs
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