
Les candidats à la présidence Moise Jean Charles (Pitit Dessalines) et Sauveur Pierre Etienne (OPL) jugent que l’accord du 6 février est caduc en raison du rejet de la politique générale du Premier Ministre Fritz Jean par la chambre basse. M. Jean Charles considère que l’accord ne tient plus parce que l’une des parties n’a pas honoré ses engagements.Le chef de file de Pitit Dessalines préconise des négociations politiques urgentes entre le président Privert et les dirigeants des partis politiques en vue de signer un nouvel accord.Il soutient que le prochain accord redonnera une légitimité au président Privert. Interrogé sur les difficultés inhérentes au processus de ratification du Premier Ministre par le Parlement, M. Jean Charles a fait valoir que le prochain accord doit prévoir la nomination d’un Premier Ministre sans l’aval des législateurs. Selon l’ex sénateur Jean Charles en raison de la situation d’exception il faut des mesures d’exception. Le candidat à la présidence accorde un délai de 48 heures au chef de l’état pour donner un signal concret prouvant sa détermination à faciliter la tenue des élections. De son coté le professeur Sauveur Pierre Etienne de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) estime que la caducité de l’accord implique l’illégalité du président Privert.Il recommande l’intronisation du président de la Cour de Cassation en tant que président provisoire. Pour sa part le coordonnateur général de Lapeh, Anacacis Jean Hector prône de nouvelles consultations afin de modifier l’accord du 6 février.Il juge que les échéances de l’accord ne peuvent être respectées. A la chambre basse le député Antoine Rodon Bien Aimé avait lui aussi fait état de la caducité de l’accord en raison du rejet de la politique générale du Premier Ministre Fritz Jean. LLM / radio Métropole Haïti