L’ADIH met en garde contre la poursuite de la grève

Le président de l’Association des Industries d’Haïti (ADIH), Georges Sassine, dénonce une instrumentalisation du mouvement syndical par des secteurs politiques et économiques.Des étrangers manipulent les ouvriers afin de provoquer le départ de plusieurs investisseurs, tance M. Sassine faisant valoir que des dirigeants politiques oeuvrent également dans l’ombre. Il dit comprendre les revendications salariales des ouvriers mais s’insurgent contre les actes de vandalisme dans les entreprises.Les entreprises de l’Adih avaient fermé leurs portes le week end écoulé pour protester contre les violences des manifestants. Les usines doivent rouvrir ce mardi, a laissé entendre, M. Sassine annonçant qu’une nouvelle fermeture est prévue en cas de nouvelles agressions.Il fait remarquer que les entreprises, les ouvriers et les petits commerçants ont enregistré des pertes durant cette période d’inactivité. L’entrepreneur déplore la stratégie des leaders du mouvement.On ne peut commencer une revendication par la grève, puisque c’est un outil en dernier recours, insiste t-il. M. Sassine s’étonne que les leaders du mouvement expriment plusieurs autres revendications dont certaines sont d’ordre politique.Il met en garde contre la persistance du mouvement qui peut provoquer le départ de certains entrepreneurs vers d’autres pays de la région. Les ouvriers du textile réclament un salaire minimum de 800 gourdes ainsi que des avantages sociaux. Le président de l’ADIH regrette que le Conseil Supérieur des Salaires ne soit en mesure de proposer un ajustement salarial comme prévu par la loi.Les entreprises de l’ADIH envisagent de reprendre les activités ce mardi après un arrêt de trois jours.M. Sassine prévient qu’une nouvelle fermeture pourrait avoir de graves conséquences pour le secteur du textile. LLM / radio Métropole Haïti

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