L’ADIH tire la sonnette d’alarme sur le salaire minimum

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Le président de l’Association des Industries d’Haïti (ADIH), Georges B. Sassine, alerte sur les conséquences de la hausse du salaire minimum par la chambre des députés.L’ADIH estime que les  » nouveaux barèmes auront un impact certain sur les emplois et ne pourront en aucun cas trouver l’apaisement social dont nous avons besoin dans la situation générale actuelle. De plus, elles auront pour effet immédiat d’effrayer tout nouvel investisseur ». » Si cette proposition suit son cours dans la législature, l’ADIH prévoit des licenciements massifs et la très probable disparition d’un secteur employant près de 60 000 personnes mais aussi celui de la production nationale déjà aux abois à cause de la contrebande effrénée, sans oublier les emplois indirects liés à ces deux secteurs. Avec un tel salaire minimum, Haïti n’est plus compétitive face aux autres pays de la région. Le secteur de la sous-traitance est le seul à être contrôlé dans l’application stricte du salaire minimum par le MAST, l’Organisation internationale du travail et le « Department of Labor » américain », précise la note. La nouvelle grille de salaire proposée par la Chambre basse impose au segment B de la production nationale une augmentation de 66% et au segment F du secteur export et des zones franches, une augmentation de 79%.M. Sassine rapelle que le secteur export et des zones franche constitue 90% de toutes les exportations du pays. Ces deux piliers de l’ADIH, sont les derniers soutiens de l’économie nationale, surtout après l’effondrement de notre tourisme.L’ADIH exhorte le Sénat de la République à consulter le Conseil supérieur des salaires ainsi que tous les secteurs concernés par les questions relatives aux salaires, avant de prendre toutes décisions suite à la réception de la proposition de loi votée par la Chambre des députés. LLM / radio Métropole Haïti

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