L’Administration des Douanes veut être à l’avant-garde dans la lutte contre la contrebande

La direction générale des douanes réaffirme sa détermination à tout mettre en œuvre pour lutter contre la contrebande.Le directeur général des douanes, Jean Jacques Valentin, déclare que l’institution ne cédera pas aux pressions visant à empêcher le respect de la législation sur l’importation des produits sur le sol national. » La lutte contre la contrebande est une bataille de tous les instants, elle concerne toute la société parce que la contrebande peut détruire le pays », dit-il ajoutant que la contrebande est un corollaire de l’insécurité.M. Valentin veut jouer sa partition pour que l’administration puisse atteindre les prévisions de recettes, qui sont de l’ordre de 30 milliards de gourdes. Tout en indiquant que les manifestations dans les villes de province sont manipulées par certaines personnes, M. Valentin précise que les recettes permettront à l’état de répondre à ses exigences sociales. » Des manifestations sont organisées à Miragoane, Saint Marc, Belladères, Port-de-Paix et Ouanaminthe », mais ceci ne nous empêchera pas de prendre des dispositions pour recueillir les fonds pour que l’état puisse construire des hôpitaux et des écoles”, ajoute t-il.Le directeur de la Douane soutient que les efforts des agents douaniers ont déjà porté des fruits dans le cadre de la lutte contre la contrebande précisant que 13 containers de produits ont été saisis la semaine dernière.De plus il révèle que les agents douaniers à Malpasse ont intercepté 110 caisses de médicaments qui étaient dissimulées à l’intérieur d’un ensemble de produits alimentaires.Le directeur de la douane explique que le conducteur du véhicule a été appréhendé, soulignant que l’identité du véritable propriétaire est toujours inconnue.Par ailleurs, le directeur de la douane reconnaît les lenteurs dans le dédouanement des marchandises et promet des dispositions urgentes.Selon M. Valentin des défaillances au niveau des ressources humaines ou des erreurs des importateurs sont à la base de ce problème.De plus il admet que la procédure contribue à ralentir le dédouanement des marchandises précisant que la lenteur pénalise aussi l’administration.

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