Le parti de l’ex-président Jean Bertrand Aristide ,Fanmi Lavalas, crie à l’exclusion suite à l’annonce de la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP) par le gouvernement Alexandre/Latortue . Fanmi Lavalas affirme qu’il est prêt à rejoindre le processus au cas où le gouvernement crée le conditions nécessaires en vue de sa participation au CEP. Gilbert Angerville, le porte-parole de Fanmi Lavalas, appelle le gouvernement de transition à satisfaire les revendications du parti articulées autour du désarmement et de la sécurité de ses membres et critique la constitution du CEP. Les membres de la Société Civile rejettent les accusations de persécutions dirigées par Fanmi Lavalas contre le gouvernement de transition . Les organisations de la société civile croient que Fanmi Lavalas entend faire obstacle au processus démocratique en cours pour faire plaisir à son chef Aristide. La Société Civile par la voix du directeur exécutif de l’Initiative de la Société Civile, Anthony Barbier, invite le gouvernement à faire jouer le mécanisme contenu dans l’accord initial pour remplacer au plus vite le représentant de Fanmi Lavalas . Selon les clauses de cet accord soutenu par l’OEA en juillet 2001, les représentants des Eglises catholique, protestante, épiscopale, de la Cour de Cassation et des militants des droits humains pourvoient à la vacance laissée par un secteur au CEP.
Lafanmi Lavalas dénonce la constitution du Conseil Electoral
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