L’Association Haïtienne des Economistes (AHE) plaide en faveur de la bonne gouvernance économique, sociale, politique et institutionnelle. Elle insiste aussi sur la nécessité de revoir le circuit de l’argent via la Banque centrale, la relance de la production agricole et industrielle, la promotion des petites et moyennes entreprises et la création d’emploi pour combattre le taux élevé de chômage en Haïti.L’Association Haïtienne des Economistes se réjouit de l’initiative soutenue par les Etats-Unis en faveur de l’annulation de la dette de certains pays de la région dont Haïti envers la Banque interaméricaine de développement (BID).Selon le président de l’AHE, Jean Claude Paulvin, Haïti pourrait investir l’argent du paiement de la dette dans des secteurs productifs et sociaux en vue de relancer l’économie nationale et améliorer du même coup les conditions de vie de la population haïtienne.Les états membres de la Banque Interaméricaine de Développement cherchent à trouver un accord sur un plan pour l’annulation de la dette de quatre des nations les plus pauvres de l’Amérique latine et Haïti. Ce dossier constitue le thème central de la réunion annuelle de trois jours de l’institution, qui se tient cette semaine dans la ville minière brésilienne de Belo Horizente. L’accord permetrait d’annuler 3 milliards 500 millions de dollars de dette pour Haïti, la Bolivie, le Honduras, la Guyane et le Nicaragua. Toutefois le Brésil et le Mexique ont fait des objections au plan affirmant qu’ils ne peuvent pas aider à le financer sans la participation des pays plus riches.La Banque Interaméricaine de Développement qui compte 47 membres, regroupe essentiellement des nations de l’hémisphère occidental, mais inclut quelques pays européens ainsi que le Japon et la Corée du Sud.
L’AHE fait des recommandations en vue de la relance de l’économie haïtienne
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