L’Allemagne débloque une aide d’urgence d’1,5 million d’euros pour Haïti

Le gouvernement allemand a annoncé mercredi une aide humanitaire d’urgence de 1,5 million d’euros pour les victimes du violent séisme survenu mardi en Haïti.Le ministère allemand des Affaires étrangères a débloqué un soutien à hauteur d’un million d’euros et le ministère allemand d’aide au Développement a offert pour sa part 500.000 euros d’aide à la population locale.Ces deux ministères envisagent de renforcer encore leur soutien.Une cellule de crise a été mise en place pour évaluer les besoins sur place et « décider des mesures supplémentaires » à prendre, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Cette cellule doit également vérifier si des Allemands figurent parmi les victimes du séisme.L’organisation non-gouvernementale allemande, Welthungerhilfe, a annoncé de son côté une aide d’urgence de 100.000 euros destinée à approvisionner la population locale en eau potable, en tentes et en produits alimentaires.Dans un communiqué, l’ONG, présente à Haïti depuis 1974, annonce l’envoi dans la journée de deux collaborateurs de sa cellule d’urgence pour coordonner et mettre en oeuvre ces mesures de soutien.La Welthungerhilfe assure que ses quelque 110 employés en Haïti sont indemnes et que son bureau sur place est intact.La fédération allemande du tourisme a affirmé qu’aucun vacancier allemand parti aux Caraïbes avec des tours opérateurs allemands n’était touché par la catastrophe. Haïti n’est pas une destination proposée par les organisateurs de séjours organisés et le séisme n’a pas eu de conséquences en République dominicaine, qui partage avec Haïti l’île d’Hispaniola.Quelque 1.700 touristes allemands partis avec les tours-opérateurs Neckermann et Thomas Cook se trouvent actuellement en République dominicaine, selon ces deux groupes.Un tremblement de terre de magnitude 7 a frappé mardi Haïti non loin de Port-au-Prince, sa capitale surpeuplée, provoquant une « catastrophe majeure » dans le pays le plus pauvre des Amériques, selon les autorités locales.AFP