L’ambassadeur de France est contre un départ forcé du chef de l’Etat

L’ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, exprime sa désapprobation à toute formule visant le départ forcé du chef de l’état. Au cours des dernières semaines plusieurs organisateurs de manifestations avaient exigé le départ du président Martelly. Selon le diplomate français cette formule, déjà expérimentée dans un passé récent, ne permettra pas de résoudre les grands problèmes du pays.Cependant il admet que la situation est fragile puisque les ¾ de la population sont en situation de vulnérabilité alimentaire. M. Le Bret attire l’attention sur les progrès qui ont été réalisés au cours de ces dernières années.Haïti a eu en 2011 la plus forte croissance de la caraïbe, rappelle le chef de la représentation diplomatique française qui espère le maintien de cette tendance. Dans le même temps M. Le Bret a exhorté les acteurs politiques à prioriser les intérêts de la nation afin d’envoyer un bon signal aux investisseurs et à la communauté internationale. Un  » dechoukaj « ne permettra pas de solutionner les problèmes, juge M. Le Bret pour qui les manifestations réalisées par les acteurs de la société civile et les partis politiques témoignent de la bonne santé de la démocratie. Les déclarations de M. Le Bret concordent avec celles de l’ambassadeur de France à l’ONU.M. Gérard Araud avait la semaine dernière salué les progrès institutionnels accomplis en Haïti et s’était également félicité de ce qu’Haïti ait renoué avec la croissance économique. M. Araud a fait remarquer que le développement économique d’Haïti ne pouvait uniquement reposer sur la seule communauté internationale mais surtout sur les investissements étrangers. LLM / radio Métropole Haïti

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