L’ambassadeur dominicain souhaite un renforcement de la coopération avec Haïti

L’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince, Jose Ramilla Serulle, souhaite la mise en place d’un plan commun d’aménagement du territoire afin de faire face aux catastrophes naturelles.“Cette activité doit s’inscrire dans le cadre d’un effort commun », dit-il précisant que l’environnement de l’île est unique. Selon le diplomate, il faut combattre le déboisement, empêcher les constructions anarchiques et protéger les bassins versants.Tout en déplorant le décès d’une trentaine de personnes, lors du passage de la tempête tropicale Olga, M. Serulle estime qu’il faut un plan global pour protéger l’écosystème. » Le problème environnemental doit être abordé sur le plan binational », dit-il précisant que les catastrophes tendent à s’intensifier avec les changements climatiques. De plus, Jose Ramilla Serulle indique que les commissions sur le corridor biologique continuent à travailler tout en appelant à l’installation prochaine de la commission mixte haitiano-dominicaine en Haïti.“L’union Europeenne apporte un support financier et la commission a déjà été mis en place en République Dominicaine », dit-il tout en se réjouissant de l’amélioration du climat sécuritaire en Haïti. “Dans les ville de province la population vit tranquillement « , lance M. Serulle faisant remarquer qu’on tend à considérer uniquement la situation à Port-au-Prince. Le diplomate souhaite l’établissement de mécanismes plus concrets dans les relations entre les deux pays afin d’améliorer l’efficacité dans les échanges. Interrogé sur le rapatriement massif d’immigrants haïtiens, M. Serulle assure qu’il y a eu moins de rapatriement cette année. » Je dis la vérité et en plus les haïtiens ne sont pas rapatriés dans de mauvaises conditions », martèle t-il. Jose Ramilla Serulle dénonce les actions racistes de groupuscules en Haïti et en République Dominicaine, rappelant que les présidents Fernandez et Preval considèrent ces actes comme inacceptables. » Il n’y a jamais eu de conflit frontalier entre les deux pays », rappelle t-il.

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