L’ANADIPP se lave les mains dans la rareté de carburant

L’Association Nationale des Distributeurs de Produits Pétroliers (ANADIPP) se décharge de toute responsabilité dans la pénurie de carburant, et souhaite que les stations de service ne soient plus la cible d’agression et menace.Les responsables de l’ANADIPP informent que depuis novembre la plupart des stations de service sont soumis à un rationnement drastique. » Les commandes placées auprès des compagnies pétrolières Esso, Texaco, Total et National ne sont que partiellement honorées », soutiennent les responsables de l’Anadipp qui déplorent également la fermeture de ces compagnies du 31 décembre 2008 au 6 janvier 2009.L’ANADIPP estime que ces compagnies ont ainsi ignoré les besoins de la population et par conséquence aggravé la situation.Selon l’Anadipp, les stations de service représentent le dernier maillon de la chaîne de distribution qui compte les compagnies pétrolières et le gouvernement.De son coté, le sénateur Joseph Lambert (Lespwa) rend le gouvernement responsable de la rareté de carburant sur le marché local. » Cette pénurie pourrait avoir des conséquences sur la stabilité du pays, et nuit aux personnes impliquées dans le secteur des transports », dit-il appelant à une réaction rapide du gouvernement. » On ne peut pas imputer cette faute à l’ANADIPP qui n’est pas responsables des commandes d’hydrocarbures », déclare le sénateur Lambert qui toutefois espère avoir plus d’informations sur les causes de la pénurie.Dans les rues de la capitale hier de longues files de véhicules étaient remarquées dans les rares stations à essence qui avaient ouvert leurs portes.Les Port-au-Princiens commencent à exprimer leurs frustrations en raison de cette pénurie qui durent depuis une semaine.

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