La section de la Réduction de la Violence Communautaire (RCV) de la MINUSTAH, l’Organisation internationale pour les Migration (OIM) et d’autres partenaires ont lancé ce vendredi 14 novembre les phases 4 et 5 des travaux de construction du canal Bienac. Selon un communiqué de la primature, la cérémonie s’est déroulée en présence du maire adjoint de la ville, Erick André ; du représentant du délégué départemental, Elan Dubois ; du représentant de la direction départementale des travaux public, ingénieur Frantz Guillaume ; des représentants de la MINUSTAH et de l’OIM, respectivement Michael Goble et Drew Kutschenreuter. Ce projet d’érection de murs secs sur une longueur de 220 mètres linéaires est financé par la Section de la Réduction de la Violence Communautaire (RVC) de la MINUSTAH à hauteur de 400,000 dollars américains et les travaux seront exécutés par l’Organisation internationale pour les migrations et des partenaires locaux. Avec la réalisation de ces travaux de canalisation, de curage et de réhabilitation des canaux, les communautés de Bienac en particulier, et de la ville des Gonaïves en général, seront protégées contre les risques d’inondation et d’autres problèmes sanitaires liés à l’assainissement public, comme la réduction des risques liés aux maladies hydriques. Remerciant la MINUSTAH et l’OIM « pour un tel projet dont les retombées positives ne peuvent être ignorées », l’agent exécutif intérimaire, Erick André a souligné que « la réalisation des premières phases de ces travaux de canalisation ont déjà largement contribués à réduire les risques d’inondation lors des dernières pluies qui s’abattaient la saison dernière sur la ville des Gonaïves ». Le responsable des travaux urbains à la direction départementale des Travaux Publics, Frantz Guillaume qui a participé à la supervision du chantier lors de l’exécution des premières phases dit encourager l’initiative et témoigne de la solidité de cette construction. Pour Frantz Guillaume, « la construction de ce canal sert à drainer les eaux en furie lors des pluie diluviennes et en cas de d’inondation, protéger la population et protéger les routes ». Pour le représentant de la MINUSTAH, Michael Goble, « la contribution de la population de Bienac à la réalisation des travaux témoigne de l’importance qu’elle accorde à cet important projet qui a créé plus de 650 emplois, dont 30% de femmes ». Il met l’emphase sur le rôle du bureau régional de la Mission aux Gonaïves qui consiste « à œuvrer aux côtés des autorités locales de l’Artibonite pour promouvoir la culture de la paix et la stabilité dans les communautés. D’ailleurs, dit-il, les travaux déjà exécutés par les Nations Unies dans le département de l’Artibonite en appui avec le gouvernement Haïtien entrent dans cette perspective ». Un représentant de la communauté de Bienac, Jean Longchamps qui dirige le Comité Local d’Appui aux Projets (CLAC) estime que « ces travaux répondent à un double objectif : prévenir les risques de pertes en vie humaines comme ce fut le cas lors des précédentes inondations qui ont frappé la ville des Gonaïves ainsi que l’assainissement du quartier de Bienac qui connait aujourd’hui de meilleures conditions sanitaires et d’hygiène publique ». EJ/Radio Métropole Haïti
Lancement des phases 4 et 5 des travaux de construction du canal
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