La cérémonie s’est déroulée jeudi matin en présence notamment de quelques représentants du corps diplomatique, d’un membre du Conseil des Sages, de la ministre à la condition féminine et du candidat à la présidence du Mouvement pour l’Unité Patriotique (MUP).Les femmes candidates s’organisent et se mobilisent pour remettre en question les règles traditionnels du jeu démocratique en Haïti. Un système qui veut faire croire que la politique est l’affaire des hommes uniquement. Sans l’implication des femmes dans les affaires de l’Etat, « le pays ne connaitra jamais le niveau de développement socio-économique souhaité », soutient Yolette Mengual. La coordonnatrice du réseau des femmes candidates pour gagner a fait tout un plaidoyer en faveur de la participation des femmes aux élections de 2006. »Les prochaines élections augurent une nouvelle ère dans l’histoire politique d’Haïti », soutient, pour sa part, Ketly Julien, membre du comité de coordination de la Coalition Haïtienne des femmes leaders. « Certes, la plateforme est un agenda politique commun mais les candidates membres issues de différents partis et regroupements politiques tiendront compte de leur propre programme », indique Madame Julien. La Coalition haïtienne de femmes leaders et le Réseau des femmes candidates pour qui ont mis en place la Plateforme entendent poursuivre leurs efforts pour atteindre les objectifs fixé. Evelyne Chéron, coordinatrice générale de la COHFEL. La Plateforme électorale des candidates aux élections législatives et municipales de 2006 bénéficie également de l’appui de Voix essentielles/femmes en démocratie, de l’Institut Républicain International (IRI) et du Bureau des Affaires Publiques de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique.
Lancement officiel de la Plateforme électorale des candidates aux joutes de 2006.
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