L’ex Première Dame , Mme Martine Moïse, a renouvelé hier les accusations relatives à l’éventuelle implication du Premier Ministre Ariel Henry dans l’assassinat du président Jovenel Moïse.
La veuve du président défunt a par ainsi décliné l’invitation de participer à une cérémonie officielle de commémoration du magnicide.
En réaction l’un des membres de la coalition gouvernementale , M. Jean Tolbert Alexis, a deploré ce refus appelant l’ex Première Dame à la sérénité.
Admettant que le crime odieux a été un choc pour tous les citoyens, M. Alexis s’élève contre les accusations visant le Premier Ministre Henry.
Il n’a rien à voir avec le crime. Il n’était pas aux commandes et était lui même menacé, a laissé entendre le juriste qui intervient régulièrement pour prendre la défense du chef de l’exécutif.
M. Alexis dénonce une politisation du dossier qui peut nuire à l’enquête.
De l’avis de M. Alexis les accusations ont été lancées contre le Premier Ministre Henry uniquement parce qu’il est aux commandes. Il rappelle que ce fut le cas également pour son prédécesseur.
En ce qui a trait à la libération de Samir Handal par la justice Turque, M. Alexis rejette les accusations de l’ex Premier Ministre Claude Joseph assurant que le dossier complet de l’enquête avait été soumis aux turcs.
De plus il soutient que c’est le dossier préparé par le ministre Joseph qui a été transmis au gouvernement turc.
LLM / radio Métropole Haïti