L’ANMH condamne le «meurtre crapuleux » du journaliste Jacques Roches

L’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) a condamné avec la plus grande énergie l’assassinat du journaliste et écrivain Jacques Roches. Dans un communiqué lu par sa vice-présidente, Anne Marie Issa, l’ANMH dénonce la persistance du climat d’insécurité à Port-au-Prince. L’Association déplore qu’aucune mesure concrête n’ait été prise pour mettre un terme au phénomène des quartiers de non droit qui gagne du terrain dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. « L’Etat doit se donner les moyens nécessaires pour combattre ces actes de banditisme », écrit l’ANMH qui croit savoir que le meurtre «crapuleux » du journaliste Jacques Roches devrait interpeller l’ensemble des secteurs de la société. « Ce meurtre doit susciter le réveil citoyen », poursuit le communiqué de l’ANMH.L’Association Nationale des Médias Haïtiens exige du gouvernement intérimaire l’arrestation des auteurs et co-auteurs de ce « crime odieux » et des mesures concrêtes pour mettre un terme au phénomène du kidnapping qui affecte toutes les couches de la population. Jacques Roche qui était le responsable de la rubrique culture au journal Le Matin et animateur d’une émission sportive à Radio Ibo et présentateur d’une émission à la télévision, a été enlevé le matin du 10 juillet dans le quartier de Nazon puis retrouvé mort au niveau de Delmas 4 jeudi. Son corps portait des traces de coups et de brûlure et ses deux bras désarticulés.

Publicité