Les syndicats des chauffeurs publics ont décidé de sursoir à leur mouvement de grève annoncé pour ce lundi 19 septembre qui visait à forcer le gouvernement intérimaire haïtien à reconsidérer les prix du carburant à la pompe. Selon un communiqué rendu public par les responsables de ces syndicats, le ministre des Affaires Sociales doit rencontrer les protestataires cette semaine pour discuter de la récente hausse enregistrée sur le marché local et des nouveaux tarifs à appliquer suite à cette augmentation.Lundi matin, les transporteurs publics vaquaient à leurs occupations comme à l’ordinaire. Toutefois, un léger ralentissement était constaté en certains endroits de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Les syndicats des chauffeurs du transport en commun avaient lancé un mot d’ordre de grève générale pour exiger du gouvernement intérimaire une baisse dans les prix de l’essence à la pompe. Dans les différentes déclarations faites à la presse, ils avaient fait comprendre aux autorités que cette énième augmentation des prix des produits pétroliers pourrait provoquer une crise d’une plus grande ampleur dans la mesure où le pouvoir d’achat de la population est en chute libre. Les prix du carburant à la pompe ont récemment subi une nouvelle hausse en Haïti. Le gallon de super sans qui se vendait à 162 gourdes est passé à 187 gourdes et celui de la gazoline 91 est passé 156 à 173 gourdes. Le diésel est également en hausse passant de 103 à 116 gourdes.
L’appel à la grève des syndicats de chauffeurs publics reporté
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