Le Président René Préval semble vouloir imputer la responsabilité de l’échec de l’OEA aux acteurs impliqués dans la crise, en raison du fait qu’ils utilisent la presse pour révéler les propositions débattues à huit clos ; comme pour insinuer que si le respect des normes par les acteurs avaient été suivis, la mission des bons offices de l’OEA aurait abouti. D’ailleurs, M. Préval avait également avertit que l’Exécutif serait prêt à accepter tout accord intervenu entre les protagonistes, pourvu que cet accord ne constituait pas une violation aux lois et constitutions haïtiennes. Sans faire de procès d’intention a quiconque, l’Exécutif qui a toujours manifesté son intention de ne pas faire marche arrière, aurait bien du mal à pendre en compte les préalables de l’opposition. De leur côté, le Groupe de Convergence Démocratique a déploré les déclarations faites par le Secrétaire Général Adjoint de l’OEA, avant son départ pour les Etats-Unis. Pour les membres du Groupe de Convergence, M. Enaudi doit garder sa neutralité dans ce dossier. L’opposition a d’ailleurs réaffirmé son engagement à participer à des discussions, en vue d’une solution à la crise post-électorale. Toutefois, les partis du Groupe insistent pour que le scrutin du 21 mai soit au centre des négociations.
l’Après Mission : Etats D’Ames
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