Les députés sont appelés à discuter à nouveau ce mardi 4 septembre de l’article 6 du projet de loi sur le fonds d’entretien routier prévoyant une nouvelle taxe sur le carburant. Les parlementaires lavalas, dans leur majorité, s’opposent à cet aspect du document. Ils craignent, disent-ils, des conséquences d’une augmentation du prix à la pompe sur le plan social. La semaine écoulée, un groupe de députés avaient infirmé le quorum pour empêcher la poursuite des travaux de l’Assemblée. Ces parlementaires lavalas souhaitent que le gouvernement scrute d’autres champs pour alimenter le fonds d’entretien routier. Dans ce contexte, le projet pourrait être renvoyé à l’Exécutif pour modification. Dans l’intervalle, les spéculations vont bon train tant au Parlement qu’au niveau de la rue sur l’utilisation rationnelle du fonds d’entretien routier (FER) . 300 millions de gourdes dont 90 millions devraient être perçus sur le prix de l’essence à la pompe chaque année. Des spécialistes en économie craignent une mauvaise gestion de ce fonds en raison des priorités de différents types que pourrait mettre en avant le gourvernement pour justifier l’utilisation de la taxe . Présenté en 45 articles, le FER risque de trainer encore longtemps au Parlement avant de produire les résultats escomptés par l’Exécutif. Notons que ce projet de loi est soumis aux parlementaires par le gouvernement sur recommandation de la Banque Interaméricaine de Développement.
L’article 6 du projet de loi sur le fonds d’entretien routier de l’Exécutif toujours en difficulté à la Chambre Basse
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