L’assassinat de Jacques Roche relance la mobilisation contre les partisans violents de Jean Bertrand Aristide

« Plus de passivivité, il faut reprendre la mobilisation pour faire échec aux bandits qui kidnappent, violent et tuent des membres de la population », c’est le message fort lancé par des jeunes qui manifestaient dans les rues de la capitale Port-au-Prince, jeudi, à l’occasion des funérailles du journaliste Jacques Roche. « Jacques tu peux partir, la lutte contre l’inacceptable va continuer », ont annoncé ces jeunes qui participaient à cette marche convoquée par des journalistes de Port-au-Prince pour réclamer justice pour Jacques Roche et pour toutes les autres victimes de l’Opération Bagdad – mouvement violent déclenché, le 30 septembre dernier, par des bandits qui se réclament du régime déchu lavalas. Sur tout le parcours de la marche, les manifestants ont dénoncé le manque de volonté des troupes de la Minutah ( Mission des Nations Unies de Stabilisation) et de la Police haïtienne à éradiquer le phénomène du kidnapping qui gagne du terrain dans la région métropolitaine. Les protestaires ont également fustigé le comportement des terroristes pro-lavalas retranchés à Bel-Air, Cité Soleil et Solino, entre autres, qui tentent de destabiliser le pays par une violence aveugle. La marche des journalistes haïtiens a observé plusieurs arrêts notamment devant la Primature ( Musseau) et le Palais national ( Champ de Mars) pour adresser des messages forts aux responsables du gouvernement de transition. « Nous devons rester mobiliser pour freiner le phénomène du kidnapping. Nous devons rester mobiliser pour que le crime crapuleux perpétré contre Jacques Roche ne se répète plus », ont laissé entendre, les organisateurs de la marche du jeudi 21 juillet. A l’occasion de cette manifestation, la Minustah et la Police nationale avaient mis en place un important dispositif de sécurité.De Pétion-ville au centre ville de Port-au-Prince, aucun incident regrettable n’a été signalé par les organisateurs de la marche.