L’Association des Journalistes Haitiens (AJH) dénonce le silence du pouvoir sur les menaces qui pèsent sur la presse

L’Association des Journalistes Haitiens (AJH) rend le pouvoir Lavalas responsable du climat de violence contre la presse haitienne . Le secrétaire général de l’AJH, Guyler C. Delva , qui avait demandé au président Jean Bertrand Aristide de condamner publiquement les menaces de mort proférées notamment contre lui par des responsables d’Organisations Populaires (OP) Lavalas déclare ne pas comprendre le silence observé par les plus hautes autorités du pays . Guyler C. Delva se déclare inquièt dans la mesure où des proches du pouvoir ont agressé au Centre Ville un individu qui porte le même nom que lui . Le responsable de l’Association des Journalistes se déclare renforcé dans ses appréhensions car le Chef de l’Etat n’a pas renouvelé le mandat du juge instructeur Claudy Gassant qui était en charge de l’enquête sur l’assassinat du directeur de Radio Haiti Inter , Jean Léopold Dominique . M. Delva annonce une rencontre avec l’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) qui regroupe les patrons de presse et d’autres secteurs intéressés dans la défense des droits humains pour faire face à la situation . Les responsables d’une Organisation Populaire (OP) à Saint Marc dénomée  » Bale Wouze  » ont récemment menacé de mort Guyler C. Delva pour le soutien apporté au secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF) , Robert Ménard , lors de sa visite en Haiti au début du mois de janvier . Le dirigeant de l’AJH vient d’intenter une action en justice contre le chef d’OP René Civil qui l’avait également menacé à l’occasion de la misssion d’enquête à Port-au-Prince de Robert Ménard .

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