Lavalas a du souci à se faire , il prête le flanc à un nouveau coup d’état , avertit le sénateur Dany Toussaint .

Nouvelle sortie fracassante dans la presse du sénateur Dany Toussaint. Le parlementaire affirme haut et fort que toutes les conditions sont réunies pour un nouveau coup d’état en Haïti. Dany Toussaint indique que la situation actuelle ressemble étrangement à 1991 avant le putsch militaire du 30 septembre. Le deuxième sénateur de l’Ouest estime que le pouvoir lavalas et l’Opposition vont être victimes . C’est un Dany Toussaint prophète qui s’est exprimé au micro de la presse le mardi 20 novembre. Le parlementaire lavalas analyse, critique et exhorte en même temps. Dans la peau d’un clairvoyant, il dresse le profil de la situation et prend le temps d’expliquer point par point ce que c’est lavalas aujourd’hui. Selon le sénateur contesté, la conjoncture actuelle ne diffère en rien de celle qui prévalait en 1991. Le moment est à la réflexion plutôt qu’aux chamailleries incessantes dans le camp lavalas, a t-il ajouté. Le sénateur de l’Ouest se fait l’apôtre de l’entente et réclame la paix pour éviter le pire. Et le pire ne serait autre qu’un coup d’état car, toutes les conditions sont réunies aujourd’hui pour un renversement du régime en place. “ Lavalas est on ne peut plus exposé, miné par des querelles intestines” a déploré Dany Toussaint qui croit savoir que le parti au pouvoir a de quoi se soucier pour son avenir. L’équipe de Jean Bertrand Aristide ne doit pas se chercher d’excuses, soutient le sénateur lavalas. Pas d’excuses non plus pour justifier le fait que 2001 ne soit pas bon “tout bon”. Ainsi le parlementaire de l’Ouest s’insurge contre tous ceux-là qui se plaisent à imputer les malheurs du pays aux partis de l’Opposition. A son avis, la voie la plus sage à emprunter n’est autre que celle des négociations véritables. Entendez par là, la question de sacrifice pour sortir le pays de l’impasse. Dany Toussaint se dit prêt à faire le premier pas. Dans l’intervalle, les violons ne s’accordent pas au niveau de la Commission Finances du Sénat de la République. Le sénateur contesté Dany Toussaint soutient que le gouvernement Chérestal n’est pas responsable de la dégradation de la situation et dénonce le fonctionnement de la Commission. Cette attitude est contestée par son collègue Prince Pierre Sonson, président de la Commission Finances qui entend questionner le premier ministre sur la situation actuelle du pays.