Lavalas accueille avec sérénité le contrôle du Congrès des Etats-Unis par les républicains

Les députés contestés Lavalas se montrent sereins face à un éventuel durcissement de la politique américaine vis-à-vis du régime Lavalas suite à la victoire du parti républicain aux élections de mi-mandat , le 5 novembre 2002. Les élus Lavalas, toujours très critiques à l’endroit de l’administration Bush ,déclarent respecter le choix du peuple amércain. Ils font également ressortir le fait que le parti républicain occupe désormais tout le pouvoir avec l’Exécutif , le Congrès et le Sénat . Pour ces parlementaires , Lavalas se retrouve désormais à égalité avec les républicains qui ne peuvent plus se plaindre de l’occupation de l’espace politique en Haiti par le parti au Pouvoir . Ces élus du scrutin contesté du 21 mai 2000 estiment que le nouvel ordre mondial est en marche car ce qui s’est produit aux Etats-Unis , s’est passé en France et en République Dominicaine . Ils soutiennent que c’est le triomphe de la démocratie car le peuple a choisi ses dirigeants . De son côté, le dirigeant du Mouvement pour l’Instauration de la Démocratie en Haiti (MIDH) ,Marc Louis Bazin , croit que l’administration Bush ne va pas se lancer dans une action unilatérale en Haiti après le renforcement de sa position au Congrès . Pour l’ancien ministre du gouvernement Aristide chargé des négociations , la politique américaine continuera à avoir comme point de repère l’application de la Résolution 822 . “ La 822 est la ligne tracée si on ne veut pas compliquer la situation de la reprise de l’aide internationale “ , indique Marc L. Bazin soulignant qu’il est du devoir des haitiens de démontrer leur sérieux et leur sincérité dans l’application du texte de l’OEA. Dans une déclaration faite sur Radio Métropole, le mercredi 6 novembre , le dirigeant de MPSN , Hubert De Ronceray , membre de la Convergence, avait salué la victoire du parti républicain et demandé à l’administration américaine d’adopter des décisions fermes contre le régime Lavalas pour aider la population haitienne à résoudre la crise . Pour sa part, le parti Allliance pour la Llibération et l’Avancement d’Haiti (ALAH) a exprimé son désaccord avec le moratoire de quinze (15) jours sollicité par les institutions de la Société Civile pour obtenir des garanties de sécurité avant d’intégrer la machine électorale .Le dirigeant de l’ALAH , Reynold Georges ,estime que cette requête va dans le sens des intérêts de Lavalas . Me. Georges soutient qu’aucune éléction crédible ne peut se tenir avec la présence du Présidet Aristide au Palais National .

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