La campagne de » répression fiscale » dénoncée par le secteur privé après la grève de contestation du 4 décembre 2002 a soulevé la colère des lavalassiens au pouvoir qui accusent le patronat de faire le jeu de l’Opposition . Le président de la commission Finances du Sénat , Prince Pierre Sonson, estime que le secteur des affaires s’est trompé de cible en s’en prenant au gouvernement . M. Sonson soutient que le secteur des affaires ne doit pas confondre politique et administration .Le deuxième secrétaire du bureau de la Chambre des Députés, Joseph André Jeune , critique la position du secteur privé après la publication par la Direction Générale des Impôts (D.G.I.) d’une liste d’entreprises menacées de recouvrement forcé . M. Jeune accuse les hommes d’affaires de jeter leur dévolu sur l’Oppositon afin de détruire le pays . Le député de Hinche –Thomonde indique que les enteprises figurant sur la liste de la D.G.I. doivent faire leur mea culpa. La Convergence Démocratique apporte son plein soutien au secteur des affaires. La principale coalition de l’Opposition dénonce ce comportement des institutions de l’Etat et réclame la transparence dans la gestion des fonds publics. Le regroupement de l’Opposition par la voix du professeur Micha Gaillard souhaite également que les responsables de l’Etat renseignent la nation sur leur patrimoine . L’économiste Jean Claude Polvin juge normale que l’Etat exige le paiement des redevances fiscales aux entreprises .Le responsable de l’Ecosof estime toutefois que l’Etat doit chercher à augmenter l’assiette fiscale au lieu de maintenir la pression sur les gros contribuables . Jean Claude Paulvin encourage du même coup le gouvernement à adopter des mesures pour redynamiser l’économie nationale au bénéfice de toute la communauté.
Lavalas critique le secteur des affaires
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