Les proches de M. Jean Bertrand Aristide dénoncent une escalade dans les » persécutions politiques » à l’encontre de l’ex chef d’état.Mario Beauvoir, l’avocat du chef de Fanmi Lavalas révèle que les agents de l’USGPN, unité de la Police Nationale, ont été retirés du service de sécurité rapprochée de M. Aristide. Les autorités policières auraient adopté cette disposition suite à la mesure d’assignation à résidence du juge instructeur Lamarre Bellizaire.Le magistrat dans son ordonnance avait précisé que des agents de l’Administration Pénitentiaire Nationale (Apena) et de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) soient déployés dans les parages de la résidence de M. Aristide à Tabarre. Rony Timothée, Porte parole de la Foparc, dénonce cette mesure qu’il qualifie d’illégale. Pour lui la vie de l’ex président Aristide et de sa famille sont en danger.Des militants lavalas ont pris la relève et montent la garde pour défendre le leader national de Fanmi Lavalas, explique M. Timothée préoccupé par cette situation.Il lance un appel aux organisations de défense des droits humains qui dit-il doivent dénoncer cette grave violation des droits. De son coté Marie Yolene Gilles, un des dirigeants du Réseau National de défense des Droits Humains (RNDDH), a condamné la mesure d’assignation à résidence soulignant qu’elle est illégale.Ceux qui l’exécutent s’exposent à des poursuites pénales, prévient Mme Gilles faisant référence aux autorités policières. Le RNDDH déplore également la convocation du chef de la police par le juge instructeur considérant cette action comme un mauvais précédent dans le système judiciaire. D’après Mme Gilles cette convocation du juge Bellizaire participe d’un ensemble de dispositions visant à faire pression sur les autorités policières. Toutefois le RNDDH attire l’attention sur la nécessité qu’une investigation sérieuse soit réalisée sur les accusations de corruption sous l’administration Lavalas. LLM / radio Métropole Haïti
Lavalas dénonce les persécutions contre Aristide
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