Lavalas désapprouve la récente prise de position de l’UE sur la crise haitienne

Le Pouvoir Lavalas exprime son désaccord avec la décision de l’Union Européenne (UE) de reconduire les sanctions économiques à cause de la persistance de la crise politique . Le président de la Commission Finances du Sénat , Prince Pierre Sonson , condamne la position soutenue par l’UE. Selon le sénateur Prince , les sanctions imposées contre le régime Lavalas sont injustes. Le parlementaire contesté, membre de l’Assemblée Parlementaire des pays ACP-UE, indique que le Pouvoir continuera de réclamer la reprise de l’aide directe au gouvernement . Le sénateur Prince Pierre Sonson soutient que les sanctions ont de sérieuses répercussions sur la vie en Haiti . La Convergence Démocratique supporte la dernière prise de position de l’UE sur le dossier de la crise en Haiti. La principale coalition de l’Opposition se réjouit du fait que l’Union Européenne tienne compte des violations répétées des droits des haitiens par le régime Lavalas . Le regroupement de l’Opposition par le biais de l’un de ses porte-parole , le professeur Micha Gaillard , souhaite que la Communauté Internationale contribue au départ du régime en place. Le vendredi 7 mars 2003, l’Union Européenne (UE) a demandé “ instamment “ au Président Jean Bertrand Aristide de faire cesser “ les menaces et actes d’intimidation subis par des journalistes . L’UE s’est dit préoccupée par la « multiplication de menaces et d’actes d’intimidation à l’encontre des journalistes et des militants des droits de l’homme et de l’Opposition de la part de personnes armées , souvent membres d’Organisations Populaires (OP), ou de groupes mafieux » , selon un communiqué de la présidence grecque . Dans le même texte ,les Quinze ont déclaré souhaiter également la mise en place “rapide” du Conseil Electoral Provisoire (CEP) “ afin que puisse commencer le processus de préparation des futures élections”. Le 10 janvier dernier, l’Union Européenne avait renouvelé ses sanctions contre Haiti soulignant qu’elles ne seront levées qu’après la fin de l’impasse politique .

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