Lavalas et Convergence d’accord sur la formule du CEP

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Le parti Fanmi Lavalas et la Convergence Démocratique sont tombés d’accord sur la formule pour la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP) à l’issue de deux journées de discussions sous le parapluie de l’OEA et de la CARICOM. Toutefois, les deux parties n’arrivent pas encore à s’entendre sur le mandat du nouveau CEP. Ces pas ont été franchis une heure avant l’expiration du délai du 1er juillet que s’était fixé le gouvernement sur la demande expresse de l’OEA pour former un nouvel appareil électoral. Désormais, Il n’y a plus de date butoir pour la constitution du nouveau Conseil Electoral Provisoire. Après 48 heures de pourparlers en présence des représentants de la Communauté Internationale et de l’Initiative de la Société Civile, Lavalas et Convergence ont accepté de poursuivre les discussions ce lundi 2 juillet toujours pour tenter de surmonter les difficultés qui entourent la signature d’un éventuel accord. Durant ces deux jours, les représentants lavalas et ceux de la Convergence Démocratique se sont pratiquement entendus sur la forme que prendra le nouveau Conseil Electoral Provisoire. Lafanmi Lavalas, l’exécutif, la Convergence Démocratique , l’Eglise Catholique , le pouvoir judiciaire, le secteur des affaires, les organisations de défense des droits de l’homme et l’Eglise Protestante auront chacun un représentant. Notons que les autres secteurs politiques non membres de la Convergence auront droit également à un représentant dans ce Conseil Electoral Provisoire. L’équipe lavalas conduite par le premier ministre Jean Marie Chérestal et le représentant national ai de Fanmi Lavalas, Yvon Neptune, se montre confiant quant à la suite des discussions. M. Neptune parle d’avancées sur certains points et réitère la volonté du parti de reprendre les pourparlers ce lundi 2 juillet toujours avec le même esprit. “Nous sommes tombés d’accord sur la formule proposée par la convergence pour la formation du CEP et nous avançons vers un accord” a notamment déclaré le sénateur du 21 mai. De leur côté, les dirigeants de la Convergence qualifient de constructives les discussions de Montana. Ils reconnaissent toutefois que la question du mandat du CEP constitue le problème le plus difficile à résoudre vu que le regroupement politique souhaite la reprise du scrutin du 21 mai et des législatives partielles du 26 novembre. “Nous ne reconnaissons toujours pas la présidence de M. Aristide et le prochain CEP devra évaluer les élections du 26 novembre et refaire celles du 21 mai 2000” a fait valoir Micha Gaillard, l’un des porte-parole de la Convergence qui souhaite la conclusion d’un accord global pour mettre un terme à cette situation de crise.

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