Le président contesté de la Chambre des députés , Yves Chritallin , s’en prend aux Organisations non Gouvernementales (ONG) qui gèrent une bonne partie de l’aide internationale à Haïti en raison de l’impasse politique. Dans une interview accordée à Radio Métropole, le lundi 14 avril 2003, M. Christallin s’en prend ainsi à l’administrateur de l’Agence Américainde pour le Développement National (USAID) , David Adams, qui a confirmé que le gouvenement des Etats-Unis préférait transiter l’aide à la population par les ONG suite aux dispositions adoptées par la Communauté Internationale après les élections de mai 2000. Le député contesté Yves Christallin juge inefficace cette formule utilisée par les bailleurs pour éviter une coopération directe avec le régime Lavalas. Par ailleurs, le président de la Chambre Basse apporte son plein soutien au chef de l’Etat qui réclame plus de vingt et un (21) milliards de dollars américains à la France en compensation au paiement de la dette de l’Indépendance. Yves Christallin se montre très critique vis-à-vis de la France qui a rejeté la requête du Président Jean Bertrand Aristide produite le 7 avril dernier . Le professeur Jean Robert Simonise invite le gouvernement Lavalas à faire une bonne gestion de la mini-crise provoquée par les déclarations du Président Jean Bertrand Aristide . A ce sujet , M. Simonise fait remarquer que la machine diplomatique française est en mesure de mettre les bâtons dans les roues du régime de Port-au-Prince à l’échelle internationale . Le spécialiste des relations internationales estime que la question de la restitution du paiement de la dette de l’Indépendance a été mal abordée par le Pouvoir en place .
Lavalas n’apprécie pas que l’aide internationale transite par les ONG
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