Le gouvernement ne mettra pas dans la balance des négociations le mandat des membres des collectivités territoriales. C’est la précision apportée par le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales. Henri Claude Ménard indique que les responsables locaux entretiennent de bonnes relations avec la population mais soutient que lavalas est prêt pour les prochaines négociations. La nouvelle ronde des pourparlers du week-end écoulé a achoppé cette fois-ci sur des termes inscrits par Lafanmi Lavalas dans sa contre proposition à l’OEA. Le mot « anticipées » attribué aux élections et l’expression » en raison de la célébration de 2004 » ont fait avorter cette 15 ème tentative de l’organisation régionale car la Convergence Démocratique n’entendait nullement tenir compte des sensibilités de lavalas dans ces pourparlers. Donc, des mots auraient été à la base de ce nouvel échec. Mais , il ne s’agit nullement d’une simple affaire de mots. La Fanmi Lavalas voue un attachement sans borne à ses collectivités territoriales , sujet notamment de scandales financiers et de répressions politiques . Le parti au pouvoir serait plus enclin à lâcher 18 sénateurs et 72 députés. Pourquoi ? D’abord ,Yvon Neptune répond que son parti n’a pas le pouvoir de faire partir ses membres du parlement mais a la chance de trouver des volontaires non sur la route du départ mais celle de réduction de mandat. Réduire c’est bien le mot car lavalas entend éviter un choc psychologique. A bien comprendre M. Neptune, il était vraiment plus aisé de convaincre les parlementaires qui, pour le chef a.i. de Fanmi Lavalas ,ne sont pas si populaires que ça. Et voilà ce qui conforte les convictions de Yvon Neptune selon lesquelles les élections locales étaient plutôt bonnes par rapport aux législatives tenues à la même date du 21 mai 2000. De plus, précise le représentant a.i. de Fanmi Lavalas, les responsables des collectivités tiennent mordicus à leurs postes. Ils ne veulent pas partir,ils ne sont pas contestés par la communauté, déclare Yvon Neptune. Les membres des collectivités territoriales seraient ainsi plus proches de la population, des circonscriptions électorales… bref ,ils contrôlent le terrain. Voilà tout pour Lavalas . Et aussi pour la Convergence.
Lavalas n’entend absolument pas négocier les collectivités, affirme Henri Claude Ménard
Publicité