Le parti au pouvoir semble de plus en plus monté contre l’administration Bush . Fanmi Lavalas n’y va pas par quatre (4) chemins pour accuser Washington d’entretenir l’impasse qui dure depuis bientôt trois (3) ans . . Outre la Convergence Démocratique , les américains seraient pour beaucoup dans la persistance de la crise politique en Haiti , à en croire le chef a.i. de Fanmi Lavalas ,Jonas Petit . M. Petit fait remarquer que les USA ont toujours une dernière carte à jouer pour bloquer un accord entre son parti et la principale coalition de l’Opposition. Jonas Petit fait remarquer qu’à l’approche du 4 novembre 2002, date butoir pour la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP), selon les termes de la Résolution 822 , le représentant des Etats-Unis à l’OEA ,Roger Noriega, avait indiqué qu’il ne fallait plus retenir cette date pour la constitution de l’institution électorale . Le dirigeant Lavalas poursuit que récemment une délégation de parlementaires américains avaient estimé que le climat n’était pas propice à la réalisation des élections (législatives et locales ). L’un des porte-parole de la Convergence , Paul Denis , prend le contre-pied de l’approche faite par Jonas Petit . M. Denis estime que Lavalas est l’artisan de son propre malheur par son intransigeance .L’ancien sénateur soutient que Lavalas veut avant tout un pouvoir sans partage et n’a aucun sens du compromis . Paul Denis ajoute que les dirigeants du pouvoir refusent de respecter leurs engagements et ne sont plus dignes de confiance . M. Petit est monté créneau contre les américains suite à la publication ,le week-end écoulé, d’une liste de parlementaires Lavalas et de policiers impliqués dans le trafic de la drogue , selon Washington .
Lavalas reprend de plus en plus son discours anti-américain
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