Le gouvernement apporte des précisions autour de la proposition de sortie de crise formulée par le chef de l’Etat Jean Bertrand Aristide. Le ministre de la Culture et de la Communication, Guy Paul, souligne que des étapes doivent être franchies avant d’aboutir à l’organisation d’élections législatives en 2002 contrairement à l’annonce faite le lundi 4 juin par le secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA) , César Gaviria. Guy Paul précise que cette proposition repose sur cinq (5) points notamment la démission de sept (7) sénateurs, la mise en place d’ un nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP) et la tenue d’élection pour remplacer les démissionaires et la reprise de l’assistance internationale.En tout cas, c’est le branle-bas au Sénat de la République après la proposition du pouvoir Lavalas à l ‘OEA de tenir des élections législatives anticipées. Sept (7) parlementaires ont décidé de tirer leur révérence pour manifester la volonté du parti de Jean Betrand Aristide de résoudre la crise. » L’Opposition minoritaire ou non doit essayer de comprendre le sens de sacrifice des sept (7) élus Lavalas qui ont accepté de démissionner en vue de faciliter une solution à la crise » a déclaré le sénateur contesté Gérald Gilles. L’Organisation de défense des Droits Humains (NCHR) ne voit rien de nouveau dans la proposition du président Jean Bertrand Aristide présentée à l’OEA . La Coalition Nationale pour les Droits Humains estime que seul un dialogue franc et sincère entre les parties peut résoudre cette crise qui affecte la population.
Lavalas tente de clarifier sa position
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