L’avocat de Jude Célestin veut utiliser tous les recours légaux

Le désaccord entre Jude Célestin et le directoire de l’Inité est confirmé par les actions auprès du Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN). Refusant de faire retrait de sa candidature, M. Célestin poursuit ses contestations auprès des juges électoraux afin d’être qualifié pour le second tour de la présidentielle.Osner Févry, l’un des avocats de M. Célestin, craint que les juges électoraux ne rendent un verdict  » politique  » , défavorable à l’ex directeur du CNE.Estimant que les pressions diplomatiques et politiques effraient les membres du gouvernement, maître Févry redoute la décision des juges électoraux, qui pour la plupart ne sont pas des juristes.Dans l’éventualité d’un verdict défavorable, Osner Févry envisage de porter l’affaire par devant la Cour de Cassation. L’argumentaire de M. Févry, également chef de file du Conaced, est contraire à la loi électorale, qui stipule que le BCEN juge en dernier ressort.Le juriste fait remarquer que la Cour de Cassation peut se prononcer sur la constitutionalité d’une législation.Le tribunal électoral est un tribunal spécial à l’instar du tribunal du travail ou de la Cour des comptes, qui jugent en dernier ressort mais dont les décisions peuvent être portées par devant la Cour de Cassation, insiste t-il.Maître Févry signale que la Cour de Cassation est reconnue comme instance suprême par 3 des 6 décrets ou loi électorales.Par ailleurs, il n’écarte pas la possibilité de porter plainte pour forfaiture contre les juges électoraux auprès de la Cour de Cassation.Plus que jamais déterminé, Osner Févry, sera attentif aux requêtes du candidat de l’Inité si ce dernier veut utiliser tous les moyens de recours a sa disposition. LLM / radio Métropole Haïti

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