L’avocat du directeur central de la police administrative, Osner Fevry, affirme que la résolution réclamant le renvoi de l’inspecteur général Jean Saint Fleur, contribuera à affaiblir le parlement. Le juriste assimile à des manœuvres politiciennes cette résolution, notant que « ceux qui ont approuvé cette décision ne sont pas bien imbus de leur responsabilité en tant que parlementaires. » Comment peut-on réclamer la révocation d’un haut cadre de la police alors que son dossier est examiné par le parquet », s’interroge Osner Fevry qui affirme que sur le plan légal les parlementaires ont été induits en erreur. Il estime que l’ambiance qui prévalait avant l’élection d’un nouveau bureau à la chambre basse a favorisé ces errements, puisque les candidats, notamment Frantz Robert Mondé voulaient, protéger leur électorat. Osner Fevry souhaite une prise de position clair de la part de Frantz Robert Mondé, témoin de l’incident, puisque battu aux élections pour la présidence de la chambre basse il est désormais libre. » C’est au député Mondé que l’inspecteur général Jean Saint Fleur, avait remis les armes lors de l’incident et il doit avoir le courage de dire qu’il n’y a pas eu bastonnade », déclare Osner Fevry qualifiant la résolution de nulle et malheureuse. » Le ministre de la justice n’aura qu’a constaté cette dégringolade morale et cette fracture institutionnelle », conclut le juriste.
L’avocat du DCPA qualifie de nulle la résolution de la chambre basse
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