Le président Jean Bertrand Aristide a réaffirmé, le lundi 4 février, que les assaillants du Palais National voulaient attenter à sa vie, le 17 décembre 2001. Pour M. Aristide , ce n’est pas encore fini . Le chef de l’Etat qui s’est comparé à la démocratie et a invité la population à travailler pour la paix. La paix a été la toile de fond de l’intervention du président de la République. Jean Bertrand Artistide en a prêché à la lumière de l’article 52-1 de la Constitution qui fait injonction à chaque haïtien de promouvoir la paix dans le pays. Aujourd’hui elle est fragile , selon M. Aristide et a l’en croire, on a frôlé le pire le 17 décembre dernier. “M’assassiner pour assassiner la démocratie”, ce rappel s’est fait tout le long de cette conférence de plus d’une heure . La sécurité est une affaire d’Etat, dit Jean Bertrand Aristide et selon Miami Herald, de 10 les agents de sécurité américains du président du 26 novembre sont passés à 60 depuis ce coup d’Etat dénoncé par Lavalas. Un travail qui coûte à l’Etat haïtien entre 6 et 9 millions de dollars américains. “Il y a eu exagération dans la question”, soutient Jean Bertrand Aristide. De quel côté? à quel niveau? le président Lavalas renvoie, comme dans le cas de la maison de Jean Marie Chérestal, tous ceux qui réclament de la transparence sur cette affaire aux autorités financières. Dans la même veine , Jean Bertrand Aristide n’a pas jugé bon de répondre à une question spécifique sur sa politique de sécurité pour le reste de la population qui fait face notamment à un phénomène de kidnapping en série. Le président du 26 novembre avait lui-même annoncé l’arrestation d’un grand kidnappeur par la police mais aucune précision jusqu’ici; le chef de l’Etat soutient que c’est pour le bien de l’enquête qui se poursuit.
Le 17 décembre ce n’est pas fini, soutient le président Aristide
Publicité