Etonnés de n’avoir pas été contacté par les autorités policières et judiciaires dans le cadre d’une éventuelle enquête, les avocats du barreau de Port-au-Prince ont décidé d’observer un arrêt de travail d’une semaine. Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Gervais Charles, explique que l’arrêt de travail se prolongera jusqu’aux obsèques de Louis Eric Dubosc. » La population refuse de faire les frais d’un climat d’insécurité », dit-il soulignant que la société est révoltée face aux rapts et assassinats.Les responsables du barreau de Port-au-Prince exigent également la réouverture des enquêtes sur les assassinats d’autres juristes dont Guy Malary et Mireille Durocher Bertin. Dans le même temps, le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Rock Cadet, affirme que le tribunal est solidaire du barreau de Port-au-Prince en ce qui a trait à l’arrêt de travail. » Ce n’est pas l’arrêt de travail qui a un impact négatif sur le fonctionnement du tribunal c’est l’assassinat de Eric Dubosc », déclare M. cadet estimant que cette disparition est un coup dur pour le tribunal. Toutefois le doyen assure que la chambre des référés, le greffe, les cabinets d’instruction continuent à fonctionner. Juriste et pharmacologue, Louis Eric Dubosc, a été assassiné par des bandits 4 jours après son enlèvement à Delmas 31 le mercredi 21 janvier.Le cadavre de M. Dubosc qui commençait à entrer en putréfaction a été retrouvé dans le quartier de Delmas 41, le dimanche 25 janvier indiquent les autorités policières.