Le bras de fer se poursuit entre le CEP et les principaux partis de l’opposition

Les dirigeants de plusieurs regroupements et partis politiques dont Alternative, Libération, Rasanblé, Ucadde et Plaph maintiennent leur position et réclament le renvoi des conseillers électoraux.Visiblement la réunion du 15 juillet n’a pas permis de rapprocher les positions des protagonistes au contraire elle aura contribuer à exaspérer les divergences.Les dirigeants de certains partis nient avoir délégué des représentants à la séance de travail du CEP.Le coordonnateur de l’Ucadde, Jeantel Joseph, envisage d’intenter une action en justice contre les conseillers électoraux en raison de la participation à la réunion d’un prétendu représentant du parti.La secrétaire générale du Reparen, Judie C. Roy, critique également la participation d’un individu non munis de mandat à la rencontre.Elle précise que la personne en question s’était inscrit comme membre du Reparen 48 heures avant la réunion du CEP.Les dirigeants de l’Ucadde et de Reparen dénoncent des manœuvres du Conseil Electoral au service de l’exécutif.Quelques rares figures de l’opposition dont Charles Henry Baker (Respect), Osner Févry (Conaced) et les ex sénateurs Clark Parent et Rudy Heriveaux avaient pris part à la réunion de travail du CEP.Ces personnalités avaient souhaité l’établissement d’un dialogue entre les conseillers électoraux et les acteurs politiques.Cependant l’un des chefs de file de l’Alternative, Evans Paul, affirme que le CEP ne pourra en aucun cas gagner la confiance des acteurs.Réagissent aux nouvelles dispositions du CEP, M. Paul a soutenu qu’elles prouvent que les conseillers agissent comme bon leur semble.C’est la procédure et non des personnes qui peut garantir la crédibilité des joutes insiste M. Paul.Les gymnastiques pour rétablir la confiance sont de nature à faire naître de nouveaux soupçons, assure le porte parole de l’Alternative pour qui la seule option viable est le renvoi des conseillers.Il soutient que la mobilisation doit se poursuivre afin de créer les conditions pour la tenue de bonnes élections.Le départ du chef de l’Etat figure parmi les principales préoccupations de Evans Paul et des autres dirigeants des 4 formations protestataires dont Turneb Delpé et Serge Jean Louis. LLM / Radio Métropole Haïti

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