Le budget national sera soumis cette semaine au Parlement

L’économiste Kesner Pharel attire l’attention sur le fait que la loi de finances 2007 2008 est soumis aux parlementaires avec plus de deux mois de retard sur la date prévue par la constitution.Les autorités ont expliqué que des échanges beaucoup plus long ont eu lieu entre l’exécutif et le législatif sur la ratification du budget rectificatif pour l’exercice en cours. » Les parlementaires disposent d’une semaine pour analyser le document du budget qui est très important pour la nation », indique M. Pharel qui rappelle que l’année dernière une commission bicamérale avait été constituée pour faciliter le vote du budget. Au début de la semaine dernière, le ministre des finances avait indiqué que les ressources internes prévues par le gouvernement Alexis pour le prochain exercice fiscale serait de 29 milliards de gourdes contre 22 milliards prévues en début d’exercice 2006 2007.M. Pharel rappelle que les responsables fiscaux avaient modifié à la hausse les recettes internes en milieu d’exercice soit 25 milliards de gourdes. Les responsables fiscaux ont pu réaliser une très bonne performance dans la captation des ressources publiques indique M. Pharel expliquant que le ratio recette sur produit intérieur évolue au dessus du niveau de 10 %.Kesner Pharel estime que les autorités publiques doivent maintenant faire preuve d’une plus grande capacité à dépenser d’une façon efficace les fonds alloués aux différents organismes publics.Le ministre des finances avait annoncé qu’un budget rectificatif serait adopté en milieu d’exercice de façon à ajuster des dépenses d’investissements additionnels dans le cadre de l’implémentation des stratégies dans le document pour la croissance et la réduction de la pauvreté. Kesner Pharel rappelle que le pays devra bénéficier du processus de l’allégement de la dette externe dans le cadre de l’initiative PPTE Pays Pauvres Très endettés.On peut s’attendre à un budget totalisant pour la première fois plus de 70 milliards de gourdes, dépenses de fonctionnement et investissement inclus, explique t-il.Les autorités s’attendent à un taux de croissance du PIB autour de 4% et un taux d’inflation inférieur a 10 % pour 2008.

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