Le ministre des affaires sociales, Gerald Germain, informe que plus de 300 enfants vulnérables ont été placés dans des centres d’accueil ces derniers mois.Selon le ministre certains enfants des rues ont été placés au centre d’accueil de carrefour, d’autres aux beaux palais de Pandiassou ou a SOS enfants de petite place Cazeau. Il estime que grâce à un protocole d’accord signé avec la congrégation Petits frères et petites sœurs de l’incarnation il y a une meilleure prise en charge des enfants. » Il y a des enfants de rues qui après évaluation ont pu intégrer des établissements scolaires normales », déclare le ministre Germain précisant que l’un des objectifs est d’éviter que l’enfant soit à nouveau marginalisé. Tout en indiquant que les programmes visent à favoriser la réinsertion sociale des enfants, M. Germain souligne que la première étape du programme se déroule dans la localité de Pandiassou. » Il s’agit d’une expérience d’immersion et les enfants bénéficient d’un appui psychosocial, révèle le ministre précisant qu’un dossier est préparé pour chacun d’eux.Tout en reconnaissant que d’autres enfants sont encore dans les rues de la capitale, le ministre des affaires sociales avoue que les structures publiques ne peuvent pas accommoder tous les enfants vulnérables. » Nous sommes très conscients de la limite de nos possibilités, c’est pourquoi nous ne voulons pas uniquement travailler en aval mais aussi agir en vue de créer des opportunités économiques dans les provinces pour que les enfants restent avec leur parents. Le ministre des affaires sociales révèle que les enfants des rues viennent volontairement dans les divers centres d’accueil parce qu’ils souhaitent être pris en charge.De plus, M. Germain souligne que les parents des enfants placés dans des centres d’accueil peuvent par le biais d’une procédure à l’Institut du Bien Etre Social et de Recherches (IBESR) récupérer leurs enfants.
Plus de 300 enfants vulnérables sont pris en charge par l’Etat
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