Le débat autour des prochaines élections a pour la première fois relégué au second plan l’effort déployé pour venir en aide aux sinistrés.Des élus, des chefs de file de partis politiques et des leaders de la société civile ont émis des points de vue divergents sur la meilleure formule a adopter pour la tenue des élections législatives et présidentielles.Le chef de la Minustah, Edmond Mulet, s’est dit favorable a la tenue d’élections qui permettraient de respecter les échéances constitutionnelles.A l’instar de M. Mulet, le chef de l’Etat haïtien, René Préval, avait appelé les autorités électorales à engager le dialogue avec les acteurs politiques en vue d’élaborer un nouveau calendrier électoral.Le président du CEP avait indiqué la semaine dernière que le chef de l’Etat envisage d’autoriser l’actuel CEP à organiser les prochaines élections présidentielles.Cette formule est rejetée par plusieurs dirigeants de partis politiques et de représentants de la société civile dont Jean Claude Bajeux du centre œcuménique des droits humains, Edouard Paultre du Conseil National des Acteurs Non Etatiques et de Rosny Desroches de l’Initiative de la Société Civile (ISC).Ils estiment que la priorité doit être accordée à la poursuite des efforts pour améliorer les conditions de vies des sinistrés.Ces leaders de la société civile souhaitent la formation d’un gouvernement provisoire le 7 février 2011 chargé de l’organisation des élections générales.De leurs coté, les sénateurs de l’Inité envisagent d’autres options telles la transformation de la 48 eme législature en assemblée constituante.D’autres dirigeants de partis politiques préconisent la création d’un conseil d’état appelé à palier a l’absence du Parlement à partir du 8 mai 2010.LLM
Le calendrier électoral, principale préoccupation des acteurs politiques
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