Le président du Conseil Electoral Provisoire, Max Mathurin, affirme qu’une étape importante, celle des contestations, a été franchie puisque les résultats définitifs des municipales ont été acheminés à l’exécutif.Répondant aux critiques sur la lenteur du processus de traitement des contestations, Max Mathurin soutient que la première phase de traitement dans les BCEC( Bureau du Contentieux Electoral Communal) a pris du temps en raison de l’inexpérience des responsables des Bureaux. » Les BECs n’avaient pas bénéficié d’une assistance des juristes », indique t-il soulignant de plus l’absence de 3 conseillers électoraux. Interrogé sur les manifestations organisées par des candidats durant la période de contestation, Max Maturin déclare que ces candidats de mauvaise foi sont des mauvais perdants. Tout en indiquant qu’on a enregistré une centaine de contestations dans la région métropolitaine, le président du CEP regrette que nombre de candidats avaient choisi de faire pression alors qu’ils n’avaient aucun argument pour prouver leur victoire. Il affirme toutefois que dans quelques cas le Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN) a donné raison à des candidats ayant formulé des contestations, rappelant que dans l’ensemble les résultats partiels ont été confirmés. Intervenant à la rubrique « Invité du jour » de radio Métropole, le président de l’institution électorale a rappelé qu’une rencontre entre le CEP et l’exécutif doit permettre de déterminer une date pour la reprise des élections dans certaines régions du pays. » Nous avons adressé une lettre en date du 14 février au gouvernement et nous sommes dans l’attente d’une réponse » insiste t-il expliquant que ces joutes doivent être organisées dans le meilleur délai. De plus le président du CEP informe qu’un mois après l’installation des nouveaux élus, le processus des élections indirectes sera mis en branle.
Le CEP annonce avoir bouclé le processus des élections directes
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