Le CEP embrasé par un conflit interne

8 conseillers électoraux ont décidé vendredi dernier de destituer, Rodol Pierre de son poste de vice président de l’organisme électoral.En mettant à exécution leur menace, ces conseillers électoraux ne sont pour autant parvenu à mettre M. Pierre en quarantaine puisqu’il est toujours membre du CEP.Rodol Pierre ne prend pas au sérieux la résolution du CEP, puisqu’il continue à se rendre à son bureau.Toutefois les conseillers envisagent de solliciter du chef de l’Etat la révocation de M. Pierre qui avait été nommé par arrêté présidentiel. Il s’agirait d’une nouvelle étape jamais franchie par des conseillers électoraux. Ce CEP de consensus avait remplacé le celui de Max Mathurin divisé et discrédité selon le président Préval. Des représentants d’organisations de femmes, de syndicats et d’organisations populaires avaient été integrés dans l’organisme électoral contrairement aux dispositions transitoires de la constitution. Représentant des organisations populaires Rodol Pierre, qui avait refusé de jouer sa partition dans la symphonie des résultats du 21 juin, est aujourd’hui considéré comme un rebelle. Alors que les dénonciations de Patrick Fequiere avaient poussé le président Préval a destituer le CEP de Mathurin, les révélations de Rodol Pierre n’ont jusqu’ici suscité aucune réaction de la Présidence. LLM

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