Le CEP et le Parlement accordent la priorité au vote de la loi électorale

Les conseillers électoraux se sont entretenus hier avec les responsables des bureaux des deux chambres autour du vote de la loi électorale.Le conseiller Jacques Belzinc soutient que le CEP espérait que la loi serait votée au cours du mois de février ce qui permettrait de publier le calendrier électoral. Pour sa part, la conseillère électorale, Ginette Chérubin, minimise les conséquences du vote tardif de la loi électorale, faisant valoir que les conseillers s’appliquent à remettre en place les structures déconcentrées du CEP. » Nous avions eu des rencontres avec les responsables de l’Office Nationale d’Identification (ONI) et de l’Organisation des Etats Américains (OEA) », dit-elle soulignant que les conseillers planchent également sur le calendrier électoral. Par ailleurs, madame Chérubin fait remarquer que les conseillers électoraux n’ont aucun lien avec le nouveau directeur général, Pierre Louis Opont. » Les conseillers sont restés en recul, le parcours de M. Opont est éloquent de sa capacité », ajoute t-elle. De son coté, le président du sénat, Kelly Bastien, annonce que le projet de loi électorale sera soumis aux sénateurs ce mardi.Il rappelle que le grand corps compte organiser une rencontre avec les chefs des partis politiques qui devront formuler des commentaires sur le projet de loi électorale. Selon le président du sénat, la nomination du nouveau directeur général du CEP permettra de lancer effectivement le calendrier électoral. Des chefs de partis saluent la nomination de Pierre Louis Opont au poste de directeur général du CEP.Le chef de file de l’Union, Chavannes Jeune, croit que la nomination d’un nouveau directeur général du CEP est une bonne nouvelle et espère que ceci permettra de lancer le processus électoral.Le pasteur Jeune invite les parlementaires à voter au plus tôt la loi électorale. La nomination de M. Opont est bien accueillie par le porte parole de la Fusion, Micha Gaillard qui réclame une plus grande implication des partis dans l’élaboration de la loi électorale et des règlements internes du CEP.Selon M. Gaillard une modification des règlements internes est nécessaire  » parce que le président du CEP concentre tous les pouvoirs ».

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