Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Gérard Verret, annonce qu’il ne tiendra pas compte de l’ordonnance d’un juge des référés de Port-de-Paix dans le cadre de l’affaire Boulos.Le juge Wilfrid Brutus dans une ordonnance en date du 19 janvier a demandé aux autorités électorale et gouvernementale de surseoir au processus d’élection d’un nouveau sénateur pour le siège occupé par Rudolph Boulos.Le juge souligne que l’état doit attendre l’arrêt de la Cour d’appel de Port-de-Paix saisie dans le cadre dudit dossier par l’exécutif. » L’état doit attendre le prononcé de la cour d’appel avant une quelconque décision » , stipule l’ordonnance.Cette décision a été accueillie avec joie par l’un des avocats du sénateur Boulos, Samuel Madistin qui y voit une décision logique qui peut contribuer au renforcement du pouvoir judiciaire.Selon le juriste l’état doit garantir le droit à la protection judiciaire. » Si les autorités ne tiennent pas compte de l’ordonnance on peut considérer que le pays est sous l’empire d’un régime arbitraire « , ajoute t-il. Ceci n’émeut pas trop le président du CEP qu a tenu a rappelé que la décision de l’organisme électoral répond à une résolution du sénat.M. Verret n’a pas voulu expliquer pourquoi le CEP n’a pas attendu une nouvelle décision du sénat dans ce dossier. » On ne traite pas les affaires d’état dans les media », a t-il fait valoir soulignant que le CEP est juge suprême en matière électorale. » Perfas et nefas le Conseil Electoral organisera les élections même s’il n’y a qu’un seul candidat dans un département », prévient M. Verret en guise de mise en garde aux candidats qui tardent à se faire inscrire
Le CEP ignore une nouvelle décision judiciaire dans le cadre de l’affaire Boulos
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