Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) a mis en place un bureau de doléances chargé de fournir des informations sur les motifs du rejet des candidatures. » Cette démarche vise à consolider les acquis du processus électoral », expliquent les autorités électorales qui accordent un délai de 4 jours aux candidats pour faire valoir leurs revendications.Plusieurs candidats ont fait part d’erreurs flagrantes en ce qui concerne les motifs du rejet de leurs candidatures.Des candidats indépendants soulignent que l’absence d’une pièce confirmant leur appartenance à un parti politique a été avancé comme motif du rejet alors que des documents de décharge ont été réclamés d’autres candidats n’ayant jamais occupé de hautes fonctions dans l’administration publique.Lors d’un point de presse hier, le porte parole du CEP, Frantz Bernardin, a une fois de plus affirmé que la décision du CEP est définitive en ce qui concerne la liste des candidats.Se referant à l’article 191 de la loi électorale, M. Bernardin soutenu que la publication de la liste des candidats doit être comprise comme une délibération du Bureau de Contentieux Electoral National (BCEN).Selon le porte parole du CEP, les membres de la machine électoral sont entrain de réaliser d’autres activités prévues dans le calendrier électoral » Nous avançons dans le processus en vue de l’organisation des sénatoriales », ajoute t-il. Interrogé sur la réaction des dirigeants de Fanmi Lavalas, M. Bernardin dit n’avoir pas été informé d’un recours engagé auprès de l’organisme électoral.Dans le même temps, le président de la Fusion des Sociaux-démocrates, Victor Benoît, n’a pu rencontrer les responsables du Cep autour de la mise à l’écart de deux candidats de son parti. » Le président et le directeur général n’étaient pas présents « , a indiqué M. Benoît.
Le CEP reçoit les doléances des candidats écartés de la course
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