La plateforme politique « Verité » conteste la décision du conseil électoral provisoire d’enlever le nom de Jacky Lumarque sur la liste des candidats agréés pour la prochaine élection présidentielle. Le responsable de la section juridique de VERITE qualifie cet acte d’illégal, arguant que le candidat à la présidence de la plateforme n’avait pas besoin de décharge pour avoir été membre de deux commissions dans le passé. Selon Gordiny Jean Philippe, le CEP a été officiellement sommé de revenir sur cette décision sous peine de faire face a une vague de contestation. Les ex ministres Paul Antoine Bien Aimé et Joanas Gué ainsi que René Momplaisir dénoncent la décision des conseillers électoraux comme étant inconstitutionnelle et illégale.Ils se disent étonné de l’exclusion de M. Lumarque qui résulte des pressions exercées par certaines formations politiques. Ces partis n’ont aucun titre ou qualité de produire une contestation au CEP, précise les dirigeants de Vérité. Le candidat avait soumis tous les documents y compris un certificat de décharge de sa gestion entant que directeur général de l’Institut National de la Formation Professionnelle (INFP) entre 1987 et 1989, arguent-ils. Les membres du directoire de Vérité font valoir que c’est la seule fonction d’ordonnateur ou de comptable des fonds publics que M. Lumarque avait assumé pendant toute sa carrière. Ils rejettent les accusations des dirigeants de certaines formations politiques assurant que M. Lumarque avait, entant que membre de deux commissions présidentielles, géré des fonds publics. Selon Vérité la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) avait remis à M. Lumarque deux attestations sous forme de certificat de décharge. EJ/Radio Métropole Haïti
Le CEP sommé par la plateforme politique « Verité »
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