Dans une interview accordée à la radio chilienne radio Coopérativa Juan Gabriel Valdes reconnait qu’il s’agit d’une situation surprenante et exceptionnelle parce que le nord du pays jouissait d’un climat de tranquilité en raison de la présence des troupes de l’ONU.Interrogé sur les eventuels auteurs de l’attaque le diplomate chilien indique « Je pense que les assaillants peuvent être des bandits de grand chemin qui s’attaquent aux camions, qui cherchent à contrôler le trafic routier près de la frontière haïtiano-dominicaine parce qu’ils savent que beaucoup de marchandises circulent dans cette zone. Cette attaque pourrait avoir été lancée aussi par un groupe lié aux anciens secteurs des ex-Forces Armées d’Haïti (FAd’H) ou par un groupe d’extrême gauche, car nous n’avons pas de certitude pour l’instant ». Selon le diplomate chilien, Juan Gabriel Valdés aucun groupe ne pourra empêcher la mission onusienne de mener ses opérations dans le cadre des prochaines élections.Le représentant du secrétaire général de l’ONU affirme que la force de la présence militaire de l’ONU en Haïti est incontestable. Il précise qu’il n’existe aucun groupe qui soit capable de défier la capacité d’action des troupes des Nations Unies ».Le soldat le plus sévèrement blessé, Francisco Recasens Gòmez, sous-lieutenant de la Compagnie d’infanterie de la marine, âgé de 21 ans, doit arriver lundi matin à Santiago du Chili pour y subir une intervention chirurgicale.
Le chef de la MINUSTAH, attribue aux bandits ou aux anciens militaires l’attaque de vendredi dernier contre les casques bleus dans le nord du pays.
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