Le chef de la Minustah veut s’assurer de l’appui des pays latino-américains

Le Chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) et Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Nigel Fisher, effectue une tournée dans plusieurs états d’Amérique du Sud afin de confirmer leur contribution en troupe au sein de cette mission.Lors de ces rencontres M. Fisher doit discuter du processus de réduction des quotas annoncée pour 2016. En début de semaine M. Fisher, accompagné de Luis Carrilho, Commissaire de police de la Minustah, a eu des entretiens avec les autorités chiliennes.Il s’est rendu à l’école des carabiniers du Chili, pour s’enquérir de la du dossier des 21 haïtiens qui suivent une spécialisation d’instructeurs. Les forces chiliennes ont déjà formé plus de 200 policiers haïtiens.Selon M. Fisher l’avenir de la Minustah en Haïti est étroitement lié au développement et à la sécurité. » Nous avons un plan de soutien à la police nationale pour pouvoir un jour nous retirer d’Haïti, avec l’assurance qu’elle a la capacité d’assurer seule la sécurité de la population », a-t-il ajouté. Le Chili est un contributeur important au sein de la Minustah. Le contingent chilien est composé de 500 militaires, 11 Carabiniers et 2 policiers d’Investigation. La semaine écoulée le chef de la Minustah avait eu des entretiens avec les autorités brésiliennes.Le Brésil compte le plus important contingent et dirige la force militaire de la mission de l’ONU. M. Fisher aura dans les prochains jours des séances de travail avec les autorités argentines et uruguayennes. LLM / radio Métropole Haïti

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